Source : Courrier-Picard.frUne nouvelle association picarde s’intéresse aux phénomènes paranormaux. Leur vérité est ailleurs.
Les drones aperçus ces derniers temps au-dessus des centrales nucléaires ne sont pas des drones ! Ce sont des « drovnis », un mélange de drone, et d’ovni, nouvelle espèce d’objets volants non identifiés encore jamais observée. Fichtre. C ‘est en tout cas la thèse avancée très sérieusement par les membres du GEEPI (Groupe d’études et d’enquête sur les phénomènes inexpliqués), association récemment créée dans l’Oise, et qui entend prouver, de manière scientifique, que les extraterrestres et les fantômes sont bien parmi nous. Tombés très jeunes dans le paranormal, et souvent confrontés, disent-ils, à des situations troublantes, les six membres de cette association veulent apporter des réponses concrètes aux phénomènes inexpliqués. « Il n’est plus question de savoir si le phénomène ovni existe, mais plutôt de lui donner une explication rationnelle et cohérente », avance Patrice Gouez, directeur du GEEPI, et ancien directeur régional de l’association ufologique française. Une approche scientifique Il est le seul, parmi les six membres de l’association, à avancer à visage découvert. Les autres préfèrent pour l’instant conserver l’anonymat, pour se protéger des railleries de leur entourage. « Je commence à en parler autour de moi, mais, socialement, c’est encore compliqué à assumer », admet Jean-Christophe, 35 ans, ingénieur dans une société informatique de Beauvais, venu au paranormal adolescent à l’occasion de séances de spiritisme. « J’ai vu des choses, comment dire que cela n’existe pas », avance ce père de deux enfants, qui consacre la plupart de son temps libre à cette passion dévorante. Pour le GEEPI, l’approche se veut scientifique. Que ce soit pour les ovni, ou les phénomènes de hantise (maisons habitées, apparition de dames blanches, etc.), ils recueillent les témoignages des gens, avant de procéder eux-mêmes à une enquête de terrain. « Les gens confrontés à ces phénomènes sont souvent dans une vraie détresse, car ils n’ont personne pour en parler, au risque de passer pour des fous. Et il est fréquent que les gendarmes chargés de recueillir ces témoignages ne les prennent pas au sérieux. » Créée au mois de janvier dernier, l’association espère trouver des fonds pour élargir ses compétences. « Notre travail devrait être un vrai service public, car encore une fois, les gens n’ont personne à qui s’adresser. » Pour l’heure, l’actualité des bénévoles du GEEPI se concentre à l’est de la Somme, dans un triangle compris entre Péronne, Rosières-en-Santerre et Montdidier, où l’activité ufologique y serait bouillonnante. « Il y a du lourd là-bas », avance Jean-Christophe. Une thèse pas encore partagée par le GEIPAN, l’organe officiel chargé de recenser les témoignages, et d’y apporter des réponses, lorsque cela est possible. En Picardie, 35 cas de phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN) ont été enregistrés depuis 1965, et le mystère reste entier pour 16 d’entre eux. Ce qui ne veut pas dire que ceux qui ont récemment observé des ovnis dans l’est de la Somme sont des menteurs. Après tout, il y en a bien qui ont vu la vierge, pourquoi pas des soucoupes volantes.
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
InformationsCliquer sur la photographie pour accéder directement au site ayant posté la news Archives
Novembre 2016
Categories
Tous
|