Source : fr.SputnikNews.com & Slate.frOutre la Namibie, de mystérieux cercles privés de végétation ont été découverts en Australie. Les "cercles de fées" visibles en Namibie, dans le sud de l'Afrique, restent l'un des plus grands mystères de la biologie. Cependant, les scientifiques ont probablement levé ce secret, selon un article publié dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences. Il s'agit de petites aires circulaires et énigmatiques sans végétation et aux dimensions similaires, formées dans des régions arides. Le week-end dernier, des "cercles de fées" ont également été retrouvés près de la ville minière de Newman, en Australie occidentale. Ils recouvrent une zone d'environ 1 000 kilomètres carrés. Selon une légende africaine, ces cercles seraient les traces de pas des dieux ou du souffle de dragons souterrains. Les scientifiques y voient plutôt la conséquence d'autres phénomènes: radioactivité, pluies de météorites, sol toxique, remontées de gaz ou même présence de certaines espèces de termites. Le centre du cercle est dénué de végétation alors que les bords sont entourés par des petites herbes, qui ressemblent à de petites fées réunies en cercle. Stephan Getzin, scientifique australien spécialisé dans l'environnement, a étudié avec ses collègues les "cercles de fées" en Australie. D'après lui, les analyses du sol ont "révélé de forts contrastes en termes d'infiltration en eau entre les zones de végétation et celles avec du sol dur". Les zones avec des plantes permettraient ainsi de refroidir la surface, de sorte que l'eau puisse pénétrer plus loin dans le sol permettant ainsi aux plantes de se développer. [NDLR] L'explication de Getzin me paraissant peu convaincante, j'ai retrouvé un article de Slate de 2013 qui me semble plus probant, mais pas complètement non plus!! [/NDLR] Une part du voile a commencé à se lever sur ces cercles quand l'entomologiste américain Walter Tschinkel a commencé à s’y intéresser en 2005, explique Le Monde en dénichant un article de la revue Science consacré en 2012 à Tschinkel.
Son hypothèse: le rôle de termites, soit par l’action de leurs galeries souterraines qui tuent la végétation par en-dessous, soit par des composés chimiques qui empoisonnent la végétation et que ces termites relarguent. Mais quand il cherche sur le terrain à valider sa théorie, en creusant dans les cercles de fées, il ne trouve aucun indice permettant de valider l'hypothèse des termites. Le scientifique ne veut pas croire un spin off namibien de Signes, le film de Night Shyamalan. Alors il prend de la hauteur et analyse quatre ans d’images satellite des formations circulaires de la réserve naturelle du Namib. Il estime alors que la durée de vie moyenne de ces cercles est de 41 ans mais ne trouve toujours aucune explication sur ce qui est à la manœuvre de ce «cycle de vie». C’est là qu’intervient un autre scientifique, allemand cette fois, Norbert Juergens, de l’université de Hambourg. Dans Science, il explique que Tschinkel et d’autres ont raté les responsables de ces cercles: des termites — le biologiste américain avait raison— «extrêmement clandestin», capables de «nager» dans les sables, laissant derrière eux des minuscules tunnels. A la décharge des prédécesseurs de Juergens, explique Science, «cette sorte de termites ne construit pas de de systèmes complexes de galeries, ne construit pas ses termitières en surface, et ne se montre que rarement, et encore la nuit». Les autre chercheurs ont pu aisément passer à côté de l’insecte en creusant trop profondément ou trop brutalement, raconte Juergens, dont la méthode consiste à se concentrer sur quelques centimètres. De sa découverte, le biologiste allemand conclut que le peu d’eau de pluie qui tombe sur ce désert est capturé par ses minigaleries, transformées en ceinture luxuriante. Et lors des saisons d’extrêmes sècheresses, les termites se servent de ces structures végétales pour se nourrir. L’alternance entre ces périodes est le cycle de vie des cercles de fées. Elémentaire mon cher Tschinkel! Qui pense pourtant que Juergens commet peut-être une erreur: «la corrélation n'implique pas la causalité», dit-il en substance. Juergens maintient sa version et conclut que de toute façon ce n’est pas le plus important dans ses travaux: «L’identification du rôle de cette termite dans le processus de“fabrication” des cercles de fées n’est qu’une partie de l’histoire: la plus intéressante partie est que cet insecte a créé un écosystème d’enginerring magistral». Quant à savoir ce qui dessine les cercles de fées, les scientifiquent tournent en rond.
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Novembre 2016
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