Source : AgoravoxVoici ce que dit J.P.Petit sur son site: " Je vois qu'en dix-huit mois le nombre de consultations a dépassé, en ce jour, 24 juin 2015, les cent mille et que ce nombre s'accroît de mille par semaine. La vidéo s'impose ainsi comme un média majeur, de notre temps, même si cet exposé-là est long et dénué d'illustrations. Dans mon "espace Youtube" personnel j'ai également mis cinq vidéos critiquant le projet ITER, qui ont également fait l'objet de nombreuses consultations. Voici la première : https://www.youtube.com/watch?v=Fi_uurHZY-g&index=1&list=PLfdj8oy5zeoEyEgTusYRznnwptG_n-OVo Mais voici l'idée la plus importante que j'aie eue de toute ma carrière: JPP Poursuit :
Soixante dix mille vues en dix-huit mois. Mais ce qui est important c'est le chiffre attaché à la quatrième vidéo, est est le plus faible : quinze mille au 24 juin 2015. On peut donc considérer que quinze mille internautes ont pris connaissance de ce dossier, constitué de cinq vidéos, abondemment illustrées. Un dossier qui n'a reçu aucune réponse ou réfutation de la part d'ITER-Organization ou du CEA, qui maintient pourtant sur son site, depuis des années, en français et en anglais "une réfutation de mes dires qui dénonce mon incompétence". Là, je crois que je leur ai un peu coupé la chique. Je ne pouvais pas espérer stopper cette gabegie à moi seul. Mais parmi ces quinze mille citoyens tout porte à croire que nombre d'entre eux sont des scientifiques, des ingénieurs, et même des membres d'ITER-Organization, qui savent maintenant que cette entreprise est la plus fantastique gabegie de toute l'histoire des sciences et des techniques. Mes lecteurs attendent évidemment d'autres vidéos sur le nucléaire, mon opinion sur le projet CIGEO, d'enfouissement des déchets, une véritable catastrophe, menée par des imbéciles cupides (ou/et) aux ordres, etc. Hélas, le temps me manque, car l'essentiel de celui-ci est consacré à une bataille pour la publication de travaux scientiques en cosmologie et astrophysique ( quatre points marqués, à ce jour ). Et cela m'amène, après cette digression, à aborder la matière du présent article. Dans cette longue vidéo j'ai donc développé mon opinion selon laquelle l'émergence de la technologie sur notre planète, correspond à un "phénomène émergeant" pratiquement inscrit dans le développement de la Vie sur celle-ci, de même, je le pense, sur toutes les planètes porteuses de vie. Les animaux possèdent des embryons de technologie, celle-ci étant synonyme "d'artificiel", par opposition au naturel, au biologique. Les poules, ainsi, ne peuvent digérer les grains qu'elles absorbent sans ingérer des cailloux dont elles se servent, dans leurs entrailles, pour broyer ces aliments. C'est un peu comme si nous, êtres humains, étions mangeurs de noix étions dans l'obligation d'avaler en même temps les noix et le casse-noix. Pourquoi l'émergence de cette technologie, de manière explosive, entre le main d'un mammifère bipède, l'homme ? Pour lui permettre de dominer les autres espèces (microbes exceptés) ? Pour lui permettre d'exploiter (et accessoirement de ravager) les ressources terrestres ? Pour accroître son espérance de vie, lui donner un confort accru, compenser des dégénerescences naturelles, de phénomènes d'usure ou des disfonctionnement congénitaux comme les lunettes, puis le crisallins articiels (je vais bientôt être opéré de la cataracte, à 78 ans ). Qu'est-ce que la technologie peut rendre possible, que la biologique ne pourra jamais assurer ? Ma réponse personnelle : les voyages interstellaires. Et quand j'évque cette réponse, je ne songe pas seulement à l'exploration de notre (minuscule) système solaire, mais à des voyages interstellaires sur des distances de dizaines ou mêmes des centaines d'années-lumière. Par voie de conséquence j'ai tendance à imaginer, à croire (toute pensée n'est qu'une système organisé de croyances) que la phénoménologie de la Vie se traduit par un accroissement de son champ de communication, à travers sa complexification ininterrompue. Cela vaut du premier être mono-cellulaire aux organisations sociétales humaines. Dans cette logique, si la technologie n'apparaît pas, ce n'est pas un oiseau aux ailes immenses qui pourra nous emporter vers le plus proches systèmes planétaires, mais des vaisseaux mettant en oeuvre des technologies appropriées. Je pense donc aussi que ce phénomène doit survenir sur toutes les planètes porteuses de vie. Le corollaire est le phénomène ovni, nié de la manière la plus imbécile par la majorité des scientifiques, ignoré par la majorité des journalistes et des intellectuels, récupéré par une masse de gens intitulés "ufologues" qui n'ont hélas guère de moyens pertinents d'analyser ce phénomène. Pourtant, des choses ont changé. Il y a quelques décennies on entendait encore des chroniqueurs scientifiques se faire l'écho de l'opinion ambiante comme quoi la Terre pourrait être la seule planète porteuse de vie dans tout l'univers. La Vie semblait si ... improbable (en se fondant sur la célèbre formule de Drake). Je me souviens dun courrier d'un journaliste qui m'avait écrit " mettez toutes les pièces détachées d'une bicyclette dans un sac, et secouez le tout. Vous ne reformerez jamais la bicyclette entière". Un raisonnement de courte vue, d'un petit esprit. Aujourd'hui un journal comme Science et Vie finit par écrire dans ses colonnes : "la question n'est plus de parvenir à identifier des exo-planètes où la vie pourrait se développer, mais des exo-planètes où cette vie existe déjà. Comment la détecter ? Tout cela se fera dans le peu d'années à venir, en identifiant par exemple des raies spectrales d'absoption signalant celle du rayonnement émis par une étoile par la couche atmosphérique d'une planète orbitant autour de celle-ci. Car les volcans crachent des oxydes, non de l'oxygène à l'état libre. C'est la Vie qui crée celui—ci. Il y a ce moyen et bien d'autres encore. Afin de continuer à nier que le phénomène ovni puisse traduire l'incursion d'extraterrestres sur notre planète il reste l'ultime bouclier : la "barrière luminique",arme défensive brandie par les scientifiques apeurés, au centre de mes actuels travaux (cette partie a déjà été publiées dans une revue de haut niveau, où les articles sont contrôlés par des referees). Il ne s'agit pas du " Warp Driving" d'Alcubiere, mais d'une toute autre façon d'envsager le problème. Je ne vais pas entrer dans les détails, d'une approche plutôt ardue. Je pense simplement que de tels voyages deviendront rapidement envisageables, à l'échelle de nos moyens technologiques actuels, ou de leur extrapolation. L'idée est qu'en inversant la masse d'un vaisseau et de ses occupants, celui-ci peut alors cheminer sur "l'envers le hypersurface univers" où la barrière luminique est plus élevée. Je ne développerai pas plus avant. Je dis simplement que lorsque, sur une planète, les êtres qui l'habitent commencent à toucher à l'atome, à l'énergie nucléaire, s'enclenche un compte à recours que je chiffre à quelques siècles (n'en déplaise à Missho Kaku avec ses civilisations de type I, II, III, IV, etc....). De la même façon on pourrait dire que si un extraterrestre avait constaté sur Terre, au début du siècle, l'émergence du moteur à combustion interne, utilisant des hydrocarbures, le tout étant lié à quelques progrès concernant la métallurgie, il aurait pu prédire l'émergence inéluctable, à hauteur d'un nombre très limité de décennies, de machines volantes ayant des rayons d'action permettant des vols de continents à continents, à une époque où au sein de la communauté scientifique on trouvait nombre de gens mettant en doute la possibilité du vol des "plus lourds que l'air". A la fin de son discours de réception de prix Nobel, en 1975, Andréi Sakharov évoquait sa croyance en cette similitude pouvant régner sur les différentes panètes, avec des états évolutifs différents. Mais, peut être les Terriens ont-ils joué de malchance. En effet on s'accorde maintenant à penser que La Lune n'est qu'un éjecta issu d'une collision de la Terre avec un astre de la taille de Mars, qui aurait ensuite "coulé" au coeur de notre propre planète en constituant son noyaux dense. Tout cela a l'air gentiment modélisable par ordinateur. On voit même la Lune se former assez rapidement, par rassemblement des éjectas, et adopter une forme sphéroïdale, pas parfaite, cependant. Le centre de gravité lunaire est légèrement décentré. La jeune Lune devait donc tourner irrégulièrement. Jusqu'au moment où cette rotation, ralentie par le processus dissippatif lié aux effets de marée, a stoppé sa rotation. Un beau jour la rotation lunaire s'est inversée, se changeant en un mouvement pendulaire, lui-même progressivement amorti, toujours grâce aux processus dissipatifs (transformant l'énergie mécanique en chaleur, puis en rayonnement) jusqu'à se limiter à une faible oscillation bien connu des astronomes qui la nomment "nutation". Certes, certes. Mais cet objet errant a amené avec lui force énergie cinétique, qui s'est transformée en chaleur. Cela a réchauffé le magma terrestre, relançant une activité tectonique, à l'époque presque éteinte. Une activité tectonique liée aux courants de convexion qui, comme dans une casserole, permettent au "système Terre" d'évacuer cette chaleur interne en la faisant monter vers la surface, pour qu'à terme elle soit dissippée par rayonnement. Quand une planète est le siège d'une activité tectonique, cela a trois effets : - S'il existe un continent primitif ( le "Gondwana" ) celui-ci est fracturé en morceaux qui partent à la dérive. - Quand ces "plaques tectoniques" entrent en collision, ceci entraîne la naissance de chaînes montagneuses ( l'Himalaya, parce que l'Inde, détaché de l'Afrique du Sud, percute la Mongolie, les Alples, parce que les Italiens persistent à faire du rentre-dedans un reste de l'Europe, etc). - Enfin, à mi-distance entre ces plaques, la croûte terrestre se déchire et n'en finit plus de cicatriser. Ces sont les dorsales médio-océaniques, qui signeraient l'existence de la tectonique des plaques, du premier coup d'oeil, si l'eau des océans était absente et qu'aucune mesure de permette de mesurer les vitesses d'éloignement des continents. Au passage, les géologues pourront vous dire que si les mouvements de convexion du magma terrestre étaient stoppés, il suffirait de quelques dizaines de millions d'années pour que les reliefs terrestres soient aplanis par l'érosion. La pluie joue son rôle. Mais que dire de la glace, rabotant les roches. Que dire des alternance de gel-dégel entraînant l'éclatement des roches, toujours fissurées. La Terre est- elle la seule planète (tellurique) du système solaire qui soit le siège de la dérive de ses continents ? La réponse est oui, parce qu'on ne décèle pas de traces de fractures "médio-océaniques" ( en fait "interplaques" ) sur les autres planètes. Que se serait-il passé si la Terre n'avait pas subi cette collision ? Son magma serait devenu aussi inerte que celui de la Lune ou de Mars. Elle serait dotée d'un unique continent dont les relifes érodés n'excéderaient pas quelques centaines de mètres. De même les fonds océaniques seraient très peu prononcés, du même ordre, nivelés par la sédimentation. L'absence de barrières naturelles aurait dès lors diminué le nombre des écosystèmes et des espèces d'un facteur 500. Il n'y aurait en particulier qu'une seule espèce humaine, dotée d'une seule culture, parlant un langage unique. On peut imaginer qu'après d'inévitables conflits locaux, ou tentatives d'instauration de pouvoir disctatoriaux l'évolution sociale se serait uniformisée, avec apparition d'un semblant de paix, d'une régulation sociale, et cela avant l'émergence de moyens de destruction massive, qui représente l'énergie nucléaire, nécessaire pour commencer à envisager des voyages interstellaires. Non pas en développant des "propulseurs atomiques", mais en utilisant cette énergie, ou ses cousines, pour "inverser la masse". Hélas, sur notre planète, nous sommes loin du compte. Alors que nous sommes, je le pense, à la veille de comprendre les rudiments de cette technique, qui passe par un changement de notre paradigme dans les domaines de la cosmologie, de l'astrophysique et de la physique théorique, nos innombrables ethnies continuent de s'entretuer stupidement, plus que jamais, animées de croyances préhistoriques (ou/et) d'ambitions impériales grotesques. L'histoire, c'est bien connu, ne se répète pas, elle bégaye. Bien sûr, le vivant n'est pas que l'expression de réactions enzymatiques. Le Dieu Hasard n'est pas le dieu universel cher au prix Nobel Monod. Le Darwinisme n'est qu'un aspect du processus évolutif du vivant. Le mot " Dieu " n'a d'ailleurs de sens que dans certaines cultures. D'autres manient d'autres représentations, et je dirais que ces différentes croyances pourraient être comparées aux images données par un kaléidoscope. Mais, comme de bien entendu, chacun voit midi à sa porte. Je crois que nous sommes observés par des voisins, impavides, fatalistes ou attristés, qui ne peuvent intervenir, sous peine de provoquer un "transfert technologique" par "rétro-engineerie", ne pouvant que hâter la catatrope chez ces êtres catastrophiques que nous sommes. Une chose est avérée. Partout où le pouvoir s'est intéressé aux phénomène ovni, c'est dans l'espoir d'en tirer le moyen de faire des armes encore plus performantes (ce qui est au passage la conclusion du rapport COMETA). Aussi, nos voisins doivent se dire " comprendront-ils à temps que leurs conflits sont dépassés, qu'ils ont en main mille fois les moyens de résoudre tous leurs problèmes, avec leurs moyens technologiques actuels, à condition de prendre enfin conscience que Jérusalem, la Mecque, le Kremlin, Wall Street, Rome, etc ne sont pas au centre de l'univers ? " Les scientifiques ont toujours porté une énorme part de responsabilité dans l'histoire humaine. On leur doit les armes les plus terrifiantes qui soient. J'ai revu, hier, un film excellent avec Paul Newman, intitulé "Les maîtres de l'ombre" ( "Shadow Makers" ), qui retrace l'histoire de l'apparition de l'arme nucléaire aux Etats Unis. On y trouve évoquée cette "croisade des savants" qui tentèrent, soit de s'opposer à la création d'une telle monstruosité, soit de limiter son emploi à une démonstration, devant des Japonais, de l'arme atomique sur quelque atoll désert. Avec le recul, cette polémique semble dérisoire. Je ne sais pas si l'auteur du film savait, en créant celui-ci que dès les années trente l'amiral Yamamoto, véritable héros irréprochable aux yeux des Japonais, non seulement a été le concepteur de l'attaque de Pearl Harbour, mais avait également lancé dès l'avant guerre l'étude de sous-marins I-400 destinés à transporter à des dizaines de milliers de kilomères des bombardiers "Seiran", porteiurs d'une bombe de 250 kilos, qui n'aurait pas été empli d'explosif chimique mais de bacilles du charbon, ou de la peste. Voir, sur mon site : http://www.jp-petit.org/dangers/Armes_bacterio/armes_bacterio.htm Par ailleurs les bombardements de villes par des nuées de bombardiers B-29, lâchant des bombes au phosphore tuaient autant de gens et laissaient autant d'être diminués que les deux armes nucléaires employées. "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme", écrivait Rabelais au XV° siècle ! Mais où trouver, de nos jours, des scientifiques de haut niveau dotés d'un reste de conscience ? Je ne vois autour de moi qu'égoïsme, aveuglement, complicité et veulerie. Certains diraient : - Mais qu'espérez-vous ? Qu'en ayant la conviction que la terre est visitée par des "être venus d'ailleurs", les hommes se tournent alors vers " ces Grands Frères de l'Espace " en attendant de ceux-ci de leur désigner la route conduisant à notre salut ? Non, mais que cette prise de conscience nous amène enfin à comprendre qu'il est grand temps de mettre fin à nos querelles de cour d'école, meurtières, et de comprendre pourquoi nous sommes là. Que l'usage central, final, de notre technologie n'est pas la domination, et les destructions de tous ordres, mais l'extension de la communication, le contact. Bien sûr, bonjour le choc politique, culturel et ... religieux. Christel Seval avait dans un de ses livres évoqué "l'ethnocide" qui résulterait d'un contact. Ca n'est pas sûr. A la fin du XIX° le Japon, émergeant du Moyen-Âge s'est soudain, pendant "l'ère Meji", ouvert à certains apports étrangers. Quant à l'usage qui en fut fait, c'est une autre affaire. Mais ce contact avec l'autre n' pas entraîné l'effondrement de la culture japonaise. De toute façon, je crois que nous n'avons plus le choix. Nous devons prendre le risque de cette prise de conscience, refusée presque explicitement par nombre de nos gouvernants et leaders religieux. Ca ne pourra pas être plus dommageable qu'un III° guerre mondiale, nucléaire, celle-là. Tous les imbéciles qui, actuellement "jouent à la guerre", comme des enfants avec leurs soldats de plomb, ne se rendent pas compte que cet aspect modifie totalement la donne. Car, que dire des conséquences des deux dernières guerres mondiales ? Quelques dizaines de millions de morts, quelques infirmes et veuves de guerre, pensionnés. Les dégats matériels ? Effacée en seulement quelques décennies. Les villes ? Reconstruites. Il reste des monuements de pierre ou de bronze, une flamme qui brûle sous un arc de pierre, et qui ne signifie plus rien pour personne. A l'inverse, les bombardiers ont été transformés en avions de lignes intercontinentaux, les chars en engins de chantier. Les progrès des techniques médicales de terrain ont été adpatées au traitement des conséquences de catastrophes naturelles, les radars aident à assurer le contrôle aérien, etc. Mais le nucléaire, mes amis, c'est une autre paire de manches. Ce sont des dommages qui peuvent sétendre sur 100.000 ans, dix fois la durée de l'ensemble de l'histoire humaine. Qui donnera le coup d'envoi à cet connerie dépassant l'entendement ? Un ami me disait " 100.000 ans, ça ne parle pas aux gens ". Peut être. Même les scientifiques restent étanches à l'idée. J'ai terminé. J'ai dit ce que j'avais à dire. Pour moi les choses se résulent à une phrase - Comprendre ou disparaître
1 Commentaire
Antoinette Petrella
15/7/2015 09:57:09
Monsieur Jean-Pierre Petit je me souviens de vous ... J'étais de Cavaillon et je venais écouter les conférences de Sciences frontières puis Fictions... Vous avez toujours été un chercheur ""rebelle"" aux idées reçues ... ou celles qu"il faudrait faire suivre ...
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