Jeudi 09 juin à 21h : « Trop de Maux sans paroles » avec Paul Ariès [Lemumble]

Jeudi 09 juin à 21h
Conférence « Trop de Maux sans paroles »
Conférencier : Paul Ariès
Chaîne : Lemumble

« Je suis objecteur de croissance amoureux du bien vivre »Paul Ariès, lyonnais de naissance, s’engage dès l’âge de 14 ans dans le militantisme. Responsable des comités d’actions des lycéens, il passe un BAC littéraire et poursuit ses études en droit, économie et sociologie pour obtenir un doctorat en sciences politiques. Il fera une thèse sur les luttes sociales et le syndicalisme.
Enseignant à l’université, il s’intéresse à la question des sectes et informe sur le sujet au sein de l’Ecole Nationale de Police.


« Les sectes ne sont pas un cancer sur un corps sain mais les métastases d’une société malade. »
Pendant treize ans, il collabore à la Mission Interministérielle de Lutte contre les sectes (MILS). Il expose notammentdans La Scientologie laboratoire du futur, la proximité entre ce groupe et le fonctionnement des grandes sociétés transnationales (site UNADFI). Il considère que les sectes sont autant un danger pour la démocratie que pour les individus.

Il lance en 2005 un trimestriel, L’Immondialisation, dont le premier numéro était consacré à « la guerre perdue contre les sectes ».

Paul Ariès est proche de nombreuses ONG tiers-mondistes comme le CETIM (Centre Europe-Tiers-Monde).

Il est aussi auteur d’une quarantaine d’ouvrages concernant les « méfaits de la mondialisation » et acteur de grands mouvements sociaux tels que la lutte contre la « malbouffe » et la « McDonaldisation », contre le harcèlement au travail, contre l’« agression publicitaire », contre la Disneylandisation, contre la TV-réalité, contre les sectes ou encore contre l’extrême droite.

En 2007 il lance un nouveau journal d’analyses politiques « Le Sarkophage, contre tous les sarkozysmes ».

Paul Ariès est depuis septembre 2011 rédacteur en chef d’une nouvelle revue, Les Z’indigné(e)s, qui devient mensuelle en septembre 2013 et prend le relais du journal Le Sarkophage (qui cesse de paraître en octobre 2013).

« Je cherche à comprendre le monde en mutation, je m’intéresse à comment faire société. »
Politologue et socio-économiste, rédacteur en chef de journaux, conférencier, il reste une référence du courant de la décroissance et de l‘écologie politique.

Il dirige aujourd’hui l’Observatoire International de la Gratuité des services publics et des biens communs (OIG) et soutient le projet du passeport universel (Organisation pour la citoyenneté universelle) aux côtés d’Emmaüs-International.

« Je suis convaincu qu’on a besoin des partis mais qu’ils sont là pour nous décevoir et nous trahir. » « Il faut un nouvel ordre mondial qui vienne du peuple. »

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